Numéro Octobre-Novembre-Décembre

Sommaire

LA TÉNACITÉ DES RÊVES

3 | Ressusciter l’espoir – Marie Nadia Noël, m.i.c.


4 | L’audace de nos rêves – André Gadbois


6 | Mon Dieu, toi au moins, je peux te toucher – Godefroy Midy, s.j.


8 | Entrons dans la danse – Murielle Dubé, m.i.c.


10 | Et si dire merci donnait du bonheur ? – Marie-Paule Sanfaçon, m.i.c.


12 | L’arc-en-ciel du quotidien 2020 – Agathe Durand, m.i.c.


14 | La ténacité de l’espoir – Pauline Yuen, m.i.c.


16 | S’inspirer de la ténacité de Délia – Éric Desautels


18 | Une aide appréciée – Bertine Razanamiarisoa, m.i.c.,
Monica Ruiz, m.i.c., Isabel Ayala, m.i.c.


20 | Écho missionnaire sur l’Ile paradisiaque – Robine, Isabelle et Charline, m.i.c.


21 | Contagion vitalisante – Marie Nadia Noël, m.i.c.


22 | Avec toi, Seigneur

Ressusciter l’espoir

Ressusciter l’espoir

Visiblement, la Covid-19 et le printemps 2020 ne font pas bon ménage. Au beau milieu du mois de mars, on n’attendait qu’une chose, l’arrivée du printemps. Le printemps avec ses fleurs et ses papillons. Le printemps, précurseur de l’été. Il nous rappelle qu’au bout du tunnel se trouve la lumière. Victor Hugo le décrit dans son recueil Toute la Lyre en ces mots :

Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire, Le jour nait couronné d’une aube fraiche et tendre; Le soir est plein d’amour; la nuit, on croit entendre, À travers l’ombre immense et sous le ciel béni, Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.

Pourtant, long fut ce printemps, à cause du confinement exigé par la Covid-19, d’une longueur entrebâillée de doux souvenirs. Des souvenirs qui invitent à la joie, à l’espérance, à la reconnaissance. Pouvons-nous espérer pendant que toutes les frontières se ferment et que les personnes, les peuples même s’isolent ? Oui, car les expériences de vie nous donnent espoir que la vie reprendra son cours.

Une espérance qui porte à la reconnaissance pour la Vie. Reconnaissance pour tant de générosité. Reconnaissance pour l’amour reçu et donné. Mère Délia n’écrit-elle pas : Quand je m’arrête à penser que le Bon Dieu m’aime divinement, je me sens la créature la plus heureuse du monde... Cette prise de conscience l’a incitée à chanter son Magnificat.

Oui comme Marie, en ce temps de pandémie, nous sommes tous et toutes invités à écrire ou à chanter notre Magnificat. Parce que dans les communautés les uns se mettent au service des autres. Parce que la Parole de Dieu continue de réconforter, de guider, de nourrir et de libérer. Parce que les chercheurs, les scientifiques, les aides-soignants combattront ce fléau. Parce que le meilleur pourra sortir du pire. Parce que le virus n’aura pas le dernier mot.

Tous les récits de ce numéro témoignent d’espérance, de ténacité et de la gratitude des personnes, des missionnaires et des peuples durant ce temps de pandémie. Face à l’essentiel, mis à nus par l’épreuve, ne sommes-nous pas contraints de faire peau neuve tout en ressuscitant l’espoir ?

Marie-Nadia Noël, m.i.c.

 

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