Numéro Janvier-Février-Mars 2015

Sommaire

(Vol. 58, no1, /Janvier*Février*Mars 2015)

Rubrique

Vie spirituelle

La luminosité de l'expérience humaine  — André Gadbois

J’ai la certitude que dans chaque être humain existe un dynamisme intérieur qui ne demande qu’à être activé pour le libérer de la lourdeur de sa nuit.

Depuis quatre ou cinq jours, j’étais tourmenté par une situation troublante qui nuisait à mon sommeil, le genre de situation où la décision à prendre pouvait conduire à la perte d’un ami précieux. Je dormais agité et bouleversé, « pitoune d’un bord pitoune de l’autre » comme disait maman à l’époque de mon cours classique quand je me préparais aux sérieux examens de juin. Un sommeil... épuisant ! Et voilà que la nuit dernière, je me suis soudainement réveillé carrément assis dans mon lit vers 3 heures... une situation étonnante que je n’avais pas vécue depuis des siècles, disons des années ! Et il me semble avoir entendu ces mots : Si tu as quelque chose contre ton frère, va d’abord le rencontrer pour parler avec lui; s’il refuse de t’entendre, parle avec son supérieur;
et si rien n’y fait, consulte la communauté. J’ai souri, me suis endormi « en pleine lumière » et me suis levé ensoleillé. Compliquons l’affaire : ma mémoire est venue en aide à mon espoir en me renvoyant à mon croire. Simplifions-la : des réalités bien ancrées en moi se sont réveillées pour donner du souffle à mon espérance. Je suis, convaincu qu’une description en profondeur de l’expérience humaine peut arriver à démontrer qu’il y a dans la vie des moments de rencontre avec l’Infini, tout inconnaissable qu’il soit. Dans chaque personne existe un dynamisme intérieur qui la remet en question, la rend créatrice et amoureuse. On peut le nommer Infini, Éternel, Bienveillance, Yahvé, Âme du monde... J’aime bien le nommer Parole éternelle, Esprit de Dieu, Jésus ressuscité,
Lumière.

LIRE LA SUITE (abonnez-vous Le Précurseur)

Cultures et Mission

Jubilez! Éclatez de joie! — Évangeline Plamondon, m.i.c.

Un peu d’histoire : Lorsque François de Laval arrive à Québec en 1659 comme vicaire apostolique de la Nouvelle-France – il sera nommé évêque en 1674 – la colonie est suffisamment développée et structurée comme société civile et religieuse pour recevoir l’institution paroissiale. Elle compte environ 3 000 habitants regroupés dans la vallée du Saint-Laurent et un conseil souverain dirigé par un gouverneur. Les Récollets, les Jésuites, les Augustines et les Ursulines y oeuvrent depuis nombre d’années. Évangéline Plamondon, m.i.c. Jubilez ! Éclatez de joie ! Les fondations semblent solides, il faut envisager l’avenir. Grand visionnaire, Mgr de Laval procède en 1664 à l’érection d’une seule paroisse : l’humble église Notre-Dame-dela-Paix bâtie sur les hauteurs de Québec en 1647 devient la nouvelle église paroissiale et reçoit le nom de Notre-Dame sous le vocable de l’Immaculée-Conception de la Vierge Marie. Notre-Dame de Québec, la première paroisse érigée en Amérique au nord des colonies espagnoles, devient en sorte « l’aïeule » de toutes les autres paroisses catholiques. Au moment de la Conquête en 1759, le diocèse de Québec, le plus grand du monde, s’étend sur la majeure partie de l’Amérique du Nord : de l’Acadie jusqu’à la Nouvelle-Orléans. Visité par des missionnaires, cet immense territoire est progressivement érigé en paroisses; l’histoire de Notre-Dame de Québec est ainsi intimement liée au développement du pays et de l’Église canadienne. Et n’oublions pas le 375e anniversaire de l’arrivée des Soeurs Augustines et des Ursulines,
de courageuses pionnières arrivées à Québec en 1639.

LIRE LA SUITE (abonnez-vous Le Précurseur)

Jeunes

Primes et lumière — Émilien Roscanu

Nous sommes en 2003. J’ai neuf ans. J’entame ma troisième année d’école primaire. Le cours de science de l’après-midi s’est ouvert sur une expérience scientifique abordant le principe physique de décomposition de la lumière. Isaac Newton, 334 ans auparavant, ne pouvait se douter que sa démonstration du phénomène allait autant me fasciner, me captiver. Comment un faisceau de lumière blanche, en apparence si banal, alors projeté dans un prisme de verre, pouvait-il se décomposer en une multitude de spectres aux mille et une couleurs ? Cette lumière, brute, lorsque réfléchie dans un tel catalyseur, en ressort enrichie, voire émancipée. À l’image de ces prismes, nous devons être des canaux de diffusion, d’enrichissement et de partage de lumière. Notre être tout entier, notre âme même, se doit d’être un outil de diffusion; de diffusion d’espoir, d’amour, de compassion et de courage.

LIRE LA SUITE (abonnez-vous Le Précurseur)


Racines du passé - Marie-Paule Sanfaçon, m.i.c.

Le passé est important. Combien de magnifiques projets y ont pris naissance et, avec le temps, se sont adaptés à de nouvelles réalités pour devenir des reflets de lumière. Il y a 95 ans, la joie d’évangéliser s’exprimait d’une façon bien différente; néanmoins, le message était fort et clair. Ceci devient évident lorsque nous parcourons des articles qui nous étaient envoyés des pays de nos missions. En voici un court exemple qui date de la première parution de la revue Le Précurseur en 1920 : Notre petite Moui Kwai vient d’être ondoyée. Cette enfant d’une dizaine d’années
a été amenée de Canton par Soeur Supérieure. C’est une rachitique relevant de la petite vérole, et avec cela, bossue. Son père est mort, la mère l’avait abandonnée; ce furent des voisins qui la conduisirent à Tong Shan, chez nos soeurs qui la recueillirent. À Tong Shan, cette enfant était considérée plutôt comme un embarras par le personnel chinois; on tenta donc de la placer
à Shek Lung. Aussitôt dit, aussitôt fait, car Soeur Supérieure était sur les lieux. Toute fière de son acquisition, elle la mit sur ses épaules et nous arriva avec son précieux fardeau.

LIRE LA SUITE (abonnez-vous Le Précurseur)

Dossier

Passage boréal

Délia, une enfant de lumière Marie-Paule Sanfaçon, m.i.c.

Toute vie humaine est marquée de lumière et d’ombre. Lors d’un anniversaire, nos voeux, tout joyeux, expriment ce que nous avons le plus apprécié de la personne que nous fêtons et nous aimons souligner les aspects de sa vie qui nous ont le plus touchés. Aujourd’hui, nous célébrons le 150e anniversaire de la naissance de Délia Tétreault, notre fondatrice. Pour nous, ses filles spirituelles, nous voyons l’arrivée au monde de cette enfant comme une aurore boréale, une apparition dynamique aux couleurs lumineuses qui a transformé la vie de nombreuses
jeunes filles et de nombreux jeunes hommes. En effet, son grand rêve missionnaire a donné des ailes à l’Église canadienne pour faire connaître le message d’amour du Christ au-delà des mers.

Sous un ciel étoilé Tout a commencé à Marieville, petit village du Québec. Le 4 février 1865, dans la soirée, une petite fille blondinette ouvrait les yeux sur le monde. Elle n’était pas seule, son frère jumeau l’accompagnait. En bas âge, la perte de ce frère jumeau et, un peu plus tard, celle de sa chère maman lui apprirent bien vite les réalités de la vie. Cependant, avec son coeur d’enfant, la petite Délia a su dépasser la souffrance inhérente à toute vie humaine pour découvrir les beautés secrètes du coeur.

La route des ondes — Gaétane Guillemette, m.i.c.

Femme d’Église et de vision, Sr Guillemette a contribué, grâce à la radio et à l’Institut d’Éducation Rurale (IER), à améliorer la vie de plusieurs hommes et femmes quechuas à Iquircollo, Cochabamba en Bolivie.

Il y a longtemps déjà, Jésus de Nazareth affirmait « Je suis la Lumière ! ». Depuis, un immense faisceau a traversé le temps et l’espace pour soutenir notre foi, donner raison à notre espérance et nous offrir la chance inouïe de devenir à notre tour passeurs de lumière, passeurs boréal ou astral, passeurs de rêve. Pass eurs de lumière en Église L’Évangile sur les ondes, voilà le rêve dont je parlais dans Le Précurseur de maijuin 1976 et qui s’est réalisé en grande partie. Ce rêve devint lumière et prit la route des ondes pour que d’autres deviennent, à leur tour, parties prenantes du grand réseau de l’Église universelle, selon l’exhortation apostolique de Paul VI, l’Évangélisation du monde moderne, qui mettait fin au débat entre évangélisation et promotion humaine. Au no 30, il est écrit : ... l’Église a le devoir d’aider cette libération à naître, de témoigner, pour elle ce n’est pas étranger à l’évangélisation.

Ma petite lumière brillera — Nakagawa et Guckian

Tous les enfants du monde, qu’ils soient de jeunes choristes ou autres, ont déjà chanté ce refrain bien connu : This little light of mine, I’m gonna let it shine, this little light of mine..., let it shine, let it shine, let it shine. Ce gospel écrit pour des enfants par Harry Dixon Loes, pasteur et professeur de musique, existe depuis 1920. On trouve environ 30 versions de cette chanson et peu importe qui la chante, la petite lumière continue de briller à travers le temps. Mais de quelle petite lumière est-il question ?

Il y a plusieurs sortes de lumière et les petits Japonais de la maternelle de Setagaya Seibo en savent quelque chose. Il y a une lumière particulière à laquelle ils peuvent s’identifier. Voici l’histoire d’un petit garçon qui a découvert la lumière qui ne s’éteint jamais. Masao fréquentait la maternelle catholique de Setagaya Seibo qui offre un programme de trois ans. Après la deuxième année, ses parents décidèrent de l’envoyer à l’école publique afin qu’il commence son cours primaire. Trois jours après avoir commencé, Masao revint à la maison de très mauvaise humeur. Ravalant ses pleurs, il expliqua son mécontentement à ses parents et à ses grands-parents : Je n’aime pas ma nouvelle école. Je ne veux plus y retourner. On n’y chante pas de cantiques; il n’y a pas de visites à Jésus; personne ne connait la sainte Vierge, pas même le professeur! Je veux une école comme celle de l’an dernier, une école où l’on aime le petit Jésus ! Profondément  ouchés par la demande de Masao, ses proches acceptèrent de le changer d’école et sa mère espérait que son petit roi Masao leur ferait bientôt connaître ce Jésus qu’il aimait tant.

LIRE LA SUITE(abonnez-vous Le Précurseur)

À propos des MIC

Vivre la Mission autrement Lise Tremblay, m.i.c.

Quoi de neuf en Haïti ? L’Université Notre-Dame d’Haïti ouvre un campus dans le diocèse de Hinche. Des centaines de jeunes s’inscrivent pour une formation professionnelle dans le domaine de la santé. Un projet enthousiasmant ! Sr Lise, au Québec depuis quelque temps, est invitée à y participer... peut-elle résister à y répondre ?

Trente-six ans se sont écoulés depuis ce 15 janvier 1978, jour où je m’envolais pour réaliser mon rêve de vie missionnaire. Mes débuts en Haïti ont été habités par l’apprentissage de la langue et de la culture... et ce furent de belles années de travail comme infirmière. Après plusieurs années de travail dans différents dispensaires et à l’hôpital, voilà qu’un nouvel appel se fait entendre pour une tout autre mission. En effet, l’évêque du diocèse de Hinche en Haïti, Mgr Simon Pierre Saint-Hillien, sollicite la collaboration des Soeurs Missionnaires de l’Immaculée-Conception pour un projet de  formation d’infirmières et d’infirmiers. Le campus de l’Université Notre-Dame d’Haïti accueille, depuis le 21 d’octobre 2012, plus d’une centaine de jeunes désireux d’acquérir une formation professionnelle dans le domaine de la santé.

L'esprit de communauté des AsMIC du Japon Atsumi Ono, AsMIC de Koriyama

Cette année, la « Réunion des coeurs », rencontre annuelle des AsMIC du Japon, a eu lieu à Koriyama. Ce fut une occasion pour les membres de développer un sens d’appartenance à un groupe dans lequel la foi est renforcée par le partage, la prière et où on aborde l’autre dans un esprit d’action de grâces. En septembre dernier, les AsMIC de Tokyo, Saitama et Aizu Wakamatsu ont répondu à l’invitation du groupe de Koriyama. Nous étions une trentaine. C’était la première fois que ces groupes étaient réunis. Bien que les membres ne se connaissaient pas, il régnait entre nous un esprit de communauté. Comment l’expliquer ? C’est que notre vie de chrétienne vécue dans la spiritualité de l’Action de grâces est notre force. En voyant toutes ces personnes heureuses d’être ensemble, j’avais la ferme conviction que Mère Délia, la fondatrice des Soeurs Missionnaires de l’Immaculée-Conception, nous avait invitées à cet endroit dans un but bien précis.

LIRE LA SUITE(abonnez-vous Le Précurseur)

Editorial

Un cri de joie! 

Que la lumière soit, dit Dieu. Et la joie est entrée dans le monde. En Haïti, j’ai vécu bien des pannes de courant. Tout s’immobilisait. Les gens allumaient leurs petites bougies et la vie reprenait graduellement. Mais, quand la lumière revenait, un cri de joie s’élevait de toutes les maisonnettes. La lumière, c’est la vie ! L’UNESCO a déclaré 2015 l’Année de la lumière et des techniques qui en découlent comme le laser, la fibre optique, etc. Il y aura de nombreuses commémorations de ces grandes découvertes qui ont changé la face du monde.

Cette année, nous, les MIC, avons aussi l’occasion de commémorer deux événements de grande importance, soit le 150e anniversaire de la naissance de Délia Tétreault, notre fondatrice, véritable fille de lumière qui, par son engagement et son ingéniosité a fait rayonner le  message du Christ, et le 95e anniversaire de la fondation de notre revue Le Précurseur. Trésors lumineux, aurores boréales qui sèment la joie et l’espoir aux quatre coins de la planète.

Que la lumière soit, dit Dieu. Et la joie est entrée dans le monde. En Haïti, j’ai vécu bien des pannes de courant. Tout s’immobilisait. Les gens allumaient leurs petites bougies et la vie reprenait graduellement. Mais, quand la lumière revenait, un cri de joie s’élevait de toutes les maisonnettes. La lumière, c’est la vie !

L’UNESCO a déclaré 2015 l’Année de la lumière et des techniques qui en découlent comme le laser, la fibre optique, etc. Il y aura de nombreuses commémorations de ces grandes découvertes qui ont changé la face du monde.

Cette année, nous, les MIC, avons aussi l’occasion de commémorer deux événements de grande importance, soit le 150e anniversaire de la naissance de Délia Tétreault, notre fondatrice, véritable fille de lumière qui, par son engagement et son ingéniosité a fait rayonner le message du Christ, et le 95e anniversaire de la fondation de notre revue Le Précurseur. Trésors lumineux, aurores boréales qui sèment la joie et l’espoir aux quatre coins de la planète.

Le soleil ! La lumière ! C’est la joie de tous les jours. Peut-on imaginer un monde sans lumière ? Une petite bougie, si petite soit-elle, apporte la vie, le réconfort et une étincelle d’espérance. Chaque personne porte en son coeur une petite bougie qui donne sens à la vie. Il faut l’alimenter, car si elle s’éteint, la vie devient morose, triste. Le jour de la Pentecôte, les apôtres étaient tout tristes et ne comprenaient pas ce qui venait de se passer. L’Esprit Saint les a envahis de sa lumière et ils ont été transformés en messagers de la Bonne Nouvelle. Il en va de même pour nous : laissons notre porte ouverte pour faire sortir notre tristesse et ouvrons-la bien grande pour faire entrer cette lumière énergisante de notre foi chrétienne. Nous sommes des enfants de lumière et notre trésor est là pour être partagé. Gardons notre petite bougie allumée pour semer la joie et l’espoir, notre monde en a besoin. C’est le message de tous ces articles que nous vous présentons.

Bonne lecture !

L'équipe

Membres de l'équipe éditoriale 

Marie-Paule Sanfaçon, directrice et rédactrice en chef

Originaire de Québec, missionnaire en Haïti, Sr Marie-Paule a travaillé auprès  de la jeunesse haïtienne dans le réseau de la catéchèse secondaire et de la pastorale jeunesse.

Aujourd’hui, elle est directrice de la Presse Missionnaire M.I.C. et supérieure provinciale de la province canadienne M.I.C.

Carole Guévin, adjointe à la direction

Adjointe à la Presse Missionnaire MIC, Carole a été missionnaire au Liban et au Nicaragua.

Traductrice : Français à l’Anglais – MIC Mission News

Sr Claudette a été missionnaire au Malawi, Afrique. Elle a aussi travaillé dans les archidiocèses de San Francisco (Californie), Toronto (Ontario) et Vancouver (Colombie Britannique) comme coordonnatrice et promotrice des activités missionnaires archidiocésaines. Dans le contexte paroissial, elle a coordonné les programmes d’éducation chrétienne et a accompagné les jeunes dans leur cheminement de foi.

André Gadbois, membre de l'équipe éditoriale

Marié et père de deux enfants, André Gadbois, après plusieurs années en travail pastoral, a enseigné 20 ans auprès des enfants en grandes difficultés d'apprentissage et a été directeur d'école durant 10 ans. Très impliqué auprès des catéchumènes de l'Église de Montréal, il est le directeur de leur journal, le Sénevé.

Louisa Nicole, m.i.c., membre de l'équipe éditoriale

Sr Louisa a été missionnaire au Japon. Actuellement, elle est formatrice en chef des maîtres et des animateurs pour les programmes d’Autogestion de la Douleur et des Maladies chroniques chapeautés par le Centre de santé de l’Université McGill pour le secteur francophone. Sr Louisa fait aussi de l’accompagnement spirituel selon la pédagogie ignatienne, collabore au catéchuménat des adultes et accompagne les AsMIC de Granby.

Léonie Therrien, m.i.c., membre de l'équipe éditoriale

Occupation : Elle est membre de l’équipe de rédaction de la revue missionnaire Le Précurseur. Elle est responsable d’un groupe d’Associés (ASMIC).

Expériences : Éducatrice; animatrice de groupe de jeunes et d’Associés; animation missionnaire dans une équipe intercommunautaire.

 

Émilien Roscanu, membre de l'équipe éditoriale

Émilien Roscanu est étudiant en sciences humaines au CÉGEP. L’histoire et la politique le passionnent, tout comme les arts de la scène et l’art dramatique. Il est un jeune homme passionné, engagé dans la communauté, et il adore les débats d’idées.

Pour nous joindre

Vous avez des questions, des commentaires...

Nom
Courriel
Message

Veuillez prouvez que vous êtes humain en cochant la case si dessous.

Nos coordonnées

Adresse : 120, Place Juge-Desnoyers
Laval, Qc
Canada H7G 1A4
Téléphone : 450-663-6460
Fax :450-972-1512